Trois quarts des managers et collaborateurs du secteur financier envisagent de changer de job en cas de suppression du télétravail

Kyndryl I 2:01 pm, 27th October

Le travail hybride stimule la diversité, l’égalité et l’inclusion


Au printemps 2020, la pandémie de covid a éclaté. Le télétravail massif est alors devenu la norme, avec ses déconvenues et ses réussites. Aujourd’hui, de très nombreux travailleurs sont retournés au bureau, de gré ou de force. D’autres appliquent une forme hybride, partageant leur semaine entre télétravail et présence au bureau. Pour comprendre leur perception de la productivité, de la collaboration, de la culture et de l’inclusivité dans les environnements de travail hybrides, Kyndryl a interrogé 300 managers et collaborateurs  de grands prestataires de services financiers à travers le monde. Leur point de vue peut se résumer comme suit : « si vous voulez des résultats, faites en sorte que les collaborateurs puissent travailler en mode hybride. »


Quand la pandémie de covid a éclaté, les travailleurs ont été envoyés à la maison du jour au lendemain. Tout le monde a alors été contraint soudainement au télétravail. Les entreprises ont dû trouver précipitamment des moyens de connecter leurs travailleurs à l’entreprise via un PC portable, ce qui a admirablement bien fonctionné. Même si nous avons dû faire de nécessité vertu, nous avons aussi constaté que le travail à distance présentait aussi beaucoup d’avantages.


Kyndryl a interrogé 300 managers et employés du secteur financier, des banques et des assurances en Europe, en Inde, au Japon et aux États-Unis pour connaître leur avis sur le télétravail. Les résultats sont très intéressants.


86 % des managers et collaborateurs estiment ainsi qu’il est important de pouvoir travailler à domicile (du moins en partie). Qui plus est, 75 % envisageraient même un nouveau job s’ils ne pouvaient plus télétravailler (en partie). 72 % préfèrent faire du télétravail au moins trois jours par semaine. Ces chiffres valent pour toutes les catégories d’âge, indépendamment du nombre d’années d’expérience et aussi bien pour les fonctions de front-office que de back-office. 


Le travail hybride stimule la diversité, l’égalité et l’inclusion 


Interrogés au sujet des habitudes de réunion, 67 % des managers et collaborateurs affirment que les réunions virtuelles forment un environnement plus confortable que les réunions physiques pour proposer des idées. 64 % sont aussi d’accord avec l’affirmation suivante : « La probabilité que je propose des idées est plus grande pendant une réunion virtuelle. » Les travailleurs de moins de 35 ans et les travailleurs ayant maximum 12 années d’expérience dans leur secteur sont clairement plus souvent d’accord avec cette affirmation. 


Six personnes interrogées sur dix (58 %) sont convaincues qu’avec une réunion virtuelle, le risque qu’une seule personne domine la réunion en prenant sans cesse la parole est bien plus faible. Même si certains pensent que le travail à distance affecte la culture d’entreprise, les répondants suggèrent que l’inverse peut aussi être vrai. 85 % estiment qu’un environnement de travail hybride a un impact positif sur la culture d’entreprise. Seuls 2 % pensent que ce n’est pas le cas. Plus de neuf personnes interrogées sur dix (91 %) sont convaincues que leur manager est confiant quant au fait que le travail sera réalisé correctement, même à distance. 


Kyndryl a réalisé cette enquête pour comprendre ce que les travailleurs des services financiers pensent de la manière dont les environnements de travail hybrides influencent la productivité, la collaboration, l’inclusivité et la culture. Non seulement, les constats établissent clairement qu’ils préfèrent les modèles de travail hybrides, mais ils suggèrent également que les « arrangements hybrides », quand ils sont rendus possibles et soutenus de la bonne manière, peuvent améliorer l’expérience générale des travailleurs.


Hybride = plus de productivité et meilleure collaboration 


Quatre personnes interrogées sur cinq (83 %) sont convaincues que grâce à un système hybride, elles accomplissent plus de travail. Elles sont le même nombre à penser qu’il est ainsi plus facile de respecter des délais. Selon 64 % des personnes interrogées, les équipes collaborent mieux dans un système hybride. Bien entendu, la technologie joue un rôle important si l’on veut être productif et collaborer en dehors du bureau. Plus de trois personnes interrogées sur quatre ont indiqué que les outils de vidéoconférence, les systèmes de messagerie interne, la connectivité VPN et l’accès à un support IT étaient cruciaux voire fondamentaux. C’est loin d’être une surprise, mais sans accès fiable à ces outils et à ce support, le travail hybride ne peut pas fonctionner. 


C’est également ce que pense Ivan Dopplé, Vice-président senior du Global Digital Workplace chez Kyndryl : « Le lieu de travail du futur est intégré, avec un transfert fluide entre la maison et le bureau. Tout commence par une base technologique. La manière dont une entreprise rend ses données accessibles est cruciale. Ici, le principe « garbage in, garbage out » s’applique. Les processus et les principes qu’une entreprise développe sur la base de la technologie sont au moins aussi importants que la technologie elle-même. C’est notamment aussi une question de facteurs culturels. En tant qu’entreprise, vous concluez pour ainsi dire un contrat social avec vos travailleurs, basé sur la confiance, mais avec un certain nombre de conventions claires. Le travail hybride crée de nouveaux défis. Pensons par exemple à la hiérarchie culturelle qui s’applique depuis de longues décennies dans les entreprises japonaises. Un travailleur ne rentre chez lui que lorsque le patron quitte le bureau. Comment appliquer cela si vous êtes en télétravail ? »


Pour plus d’info : https://www.kyndryl.com/us/en/perspectives/articles/2023/08/survey-findings-hybrid-work-in-financial-services


Subscribe to our Newsletters

Stay up to date with our latest news

Info Message: By continuing to use the site, you agree to the use of cookies. Privacy Policy Accept